Estampes faites de vide et d’angoisse sifflent à l’oreille un vertige quotidien, cristallisant la répulsion du calme. Somnambulisme paranoïaque perforé par les lésions de la quiétude. Cacophonie des sourds qui hallucinent dans la pléthore de figurants muets aux hurlements éteints. Scintillement futile, tympans stériles, épiphanie, calomnie. Les maux disparaissent, mais l’acouphène reste. Le vacarme ambiant y est perméable comme une plaie ouverte qui jamais ne coagule. S’étourdir, fuir l’accalmie, noyer l’écho, retrouver le silence d’où émerge ce cillement. Claustrophobe, le corps névrosé gît, un parasite dans le crâne. Les nerfs coupés pour effacer l’assourdissement, mettre à terme la langueur supplicieuse, rumeur incessante, leurre irréversible.
Swirling guitars, furious drums, vocals that at the same time howl from infinite distance and are right up in your head; everything put into dissonant form with the help of unconventional songwriting. This album is my personal key to the icelanding black metal madness that I've ignored for way too long! Lukas Kaufmann