Des cernes tristes se dessinent sur un visage tombant en lambeaux. Des reflets nostalgiques s’effacent des résidus âcres d’un vécu magnifié par l’illusion et décoloré par le temps. L’insuffisance des souvenirs ôte sa splendeur — ne laissant que peau morte — au corps vieillissant, revêtant un habit monochrome, parure vertigineuse voilant la mort de l’âme et l’engrais du sol. Vermine à découvert, son masque qui dépérit n’est pas abandon ; que défiguration. Il verse une larme sur la dîme des hommes ; se retire tranquillement comme l’imposteur de sa propre existence, son reflet fragmenté lui paraissant ô combien plus familier. Fin de siècle funèbre, un cadavre tourne le dos au ciel, creuse vers ses semblables, y cherchant son désespoir.
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Swirling guitars, furious drums, vocals that at the same time howl from infinite distance and are right up in your head; everything put into dissonant form with the help of unconventional songwriting. This album is my personal key to the icelanding black metal madness that I've ignored for way too long! Lukas Kaufmann